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Sarkzy Hué

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Message par Fifou Jeu 1 Mar - 19:48





Que ce fut chaud ! Arrivé en milieu d'après-midi dans le centre-ville de Bayonne, le candidat Sarkozy a eu droit à un accueil - ô combien ! - houleux : sifflets, jets de papiers, slogans hostiles, cornes de brume... Près d'un millier de personnes, en majorité des jeunes, lui ont signifié qu'il n'était "pas le bienvenu." Parmi les contestataires, on dénombrait plusieurs indépendantistes basques, les plus violents, qui ont maintes fois lancé au visage de Sarkozy des tracts en faveur d'un département basque. Des militants socialistes se contentaient, eux, de scander le nom de Hollande, et des Bayonnais, parfois en famille, étaient venus par simple curiosité.
"Tempérament de feu"

L'air de rien, malgré l'ambiance d'émeute, le président a traversé tout sourire quelques rues de la ville, entouré d'un important cordon d'agents de sécurité. Un pétard a explosé non loin de lui. Des oeufs volaient en sa direction, jusqu'au café du Palais, où l'attendaient des militants UMP du coin. À l'extérieur, les esprits s'échauffaient. Un escadron de policiers casqués est venu en renfort pour écarter les agitateurs. "C'est inadmissible, tonne Sarkozy devant quelques journalistes. Ces manifestations sont le fait d'indépendantistes basques et de militants socialistes. Si c'est cela que nous propose Monsieur Hollande, on n'a pas envie de les voir venir. Moi, je suis venu à la rencontre de la majorité silencieuse." A-t-il eu peur ? "Peur ? Rien ne me fera reculer. J'irai où je veux sur le territoire de la République", a-t-il insisté, avant de quitter le café du Palais, sous bonne escorte.

Plus tôt, le président candidat avait déjà dû faire face au "tempérament de feu" - selon son mot - d'un couple d'agriculteurs, dans la petite commune d'Itxassou. Éleveurs d'ovins et de bovins, le couple n'était pas là pour servir la soupe au chef de l'État. Leurs questions ont souvent été insistantes et les réponses apportées par Sarkozy décevantes, à en croire leur moue. La visite donna même lieu à un drôle d'échange. L'agriculteur : - Nous ne sommes pas aux 35 heures. Le président : - Moi non plus ! - Mais on n'a pas le même salaire. - Moi, je n'ai pas 40 hectares." L'agricultrice, mordante : "Nous, on n'a pas votre compte en banque !" "OK, OK...", a soupiré le président, laissant à l'électrice en colère le dernier mot.

Fifou

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Date d'inscription : 31/01/2009

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